Dimanche 12 octobre 2025

Décidément, c’est une épreuve qui accumule beaucoup de qualités. Prenons le 10 par exemple. D’abord, la météo. Mi-octobre, c’est pile ou face : ou tout bon ou tout mauvais. La chance était sans doute au rendez-vous avec une matinée dominicale bénie des dieux du stade. Un mix de petite fraîcheur et de moyenne chaleur. Autrement dit : un cocktail parfait. Ensuite, l’engouement. A la fois dans la course et autour.

Beaucoup (énormément serait le mot le plus juste) de coureurs dans les différents sas de départ. Petit inconvénient cependant, dès la course lancée, il faut mieux se glisser sur les côtés pour progresser si on ne veut pas trop traînasser en route. Ou alors choisir de slalomer. Et ce petit jeu assez épuisant peut durer un bon bout de temps (en fait, presque toute la durée de la course) ! Et une fois de plus, on s’aperçoit que le temps perdu au départ a du mal à se rattraper. Ce petit désagrément est vite supplanté par la vigueur des encouragements émis par une myriade de spectateurs. En fait, il y a peu d’endroits sur le parcours où on ne reçoit pas les encouragements des spectateurs. Ainsi, énormément de monde sur les quais et dans les derniers 300 mètres de course. Enfin, le circuit. Assez plat dans l’ensemble même si avant le km 5, il faut serrer des dents dans la grimpette des Lices une fois franchi le pont Bagoul.

Pour certains, l’exercice est un peu coriace. Résultat : sur la place du marché, ça commence à… marcher ! Heureusement qu’une fois passée la place Sainte-Anne, on peut se régaler dans la longue descente des rues de la Motte-Fablet, Le Bastard, place de la mairie et rue d’Orléans avant d’embrayer sur le nouveau bitume des quais de Vilaine. Et puis après, on peut dérouler (même si ça tourne pas mal) jusqu’à la ligne d’arrivée. Oui, au final, on ne s’en lasse pas de ce rendez- vous… gratuit. Et ce n’est pas la moindre de ses qualités !

Ph. D.