LE MARATHON FAIT RAREMENT DES CADEAUX

Dimanche 27 octobre 2019

Quand on part sur un marathon en sachant que la préparation n’a pas été optimale et que les tendons d’Achille sont fragiles, il faut s’attendre à des risques. Ca n’a pas loupé. Si le premier semi passe plus ou moins bien, en revanche, dès le 25ème kilo, ça commence à se gâter. Et il reste la bagatelle de 17 kilos. C’est pas du gâteau d’autant que celui distribué mélangé à une eau froide reste sur l’estomac ! En plus, il y avait un vent glacial et de face qui soufflait sur les hauteurs de Pacé qui n’arrangeait rien. Bref, pas idéal même si la pluie qui devait accompagner les coureurs toute la matinée a cessé très rapidement avant d’arriver à la Chapelle-des-Fougeretz.

Pour avoir participé aux 9 éditions (après la 10ème, l’an prochain, je m’interroge sur la suite…), je continue à penser que ce n’est pas un marathon facile. Il faut grimper dans toutes les entrées de villes : La Chapelle-des-Fougeretz, Montgermont, Pacé (c’est long comme un jour sans pain) et même Rennes dans le secteur de la Bellangerais. La fin est compliquée aussi avec la montée vers le campus de Rennes 1 et la longue droite entre 37ème et 40ème kilo. Bon, Rennes n’est pas Berlin. Il faut donc s’y faire.

Ph. D.