Les vertus d’un marathon diésel
Dimanche 24 octobre 2021
Eviter le rouge durant un marathon, c’est bien la première fois que cela m’arrive parmi la vingtaine de disputés… Ne pas finir sur les rotules en repoussant le moment de l’extrême fatigue le plus loin possible, garder toute sa lucidité, courir un second semi plus rapidement que le premier et le lendemain du marathon, ne pratiquement pas ressentir de douleurs dans les jambes : c’est bien la première fois !
Il faut dire qu’avec une moyenne de 7 au kilo, on a le temps de gérer. Parti à deux avec Didier, le premier semi s’est déroulé dans les meilleures conditions même si le départ a été un peu hard. Se préparer dehors (pas de tente à cause du Covid) avec une température autour de 5 degrés n’est pas l’idéal. Il a fallu attendre le 10ème kilo pour avoir moins froid aux mains et bras grâce au soleil timide qui se pointait entre Montgermont et Pacé.
Première fois que je remarque que les marathoniens reçoivent beaucoup d’encouragements des bénévoles (surtout à Pacé) et du public. Ca aide. Remarqué aussi qu’entre Saint-Grégoire jusqu’à Beaulieu, ca grimpe vraiment ! Kerfleury, La Bellangerais, Maurepas, les Gayeulles, Beaulieu, c’est pas vraiment du plat entre le 25ème et 33ème kilo. Heureusement, ça va changer l’an prochain. Fini Cap Malo. On se replie sur Rennes. Pas plus mal. Plus de navette à prendre et un parcours uniquement dans sa ville. En tout cas, heureux d’avoir bouclé, sans souffrances excessives mon 10ème Marathon Vert consécutif.
Ph. D.