LA REMONTÉE VENT DE FACE M’A « TUER »

Dimanche 20 avril 2025

C’est pourtant pas faute d’avoir été prévenu. C’est en effet au plus mauvais moment de la course qu’il a fallu affronter le vent de trois-quarts face. En fin de 3ème kilo de la première boucle et dans le 8ème de la seconde. Juste dans la remontée vers le bourg de Saint-Benoît. Il fallait mieux se positionner derrière un grand gabarit pour passer le cap venteux. Pas forcément facile à dénicher. Ne restait alors qu’à tirer encore plus sur les bras tout en faisant profil bas.

Mais dans une boucle, si vous devez affronter du vent de face, il faut quand même reconnaître qu’à un moment donné, vous l’avez dans le dos, le vent. Même si vous ne le sentez pas forcément, ça aide un peu quand même. Avant le début de la course, on pouvait craindre d’avoir à affronter un sale temps, comme c’est malheureusement souvent le cas à Saint-Benoît. Heureusement, les nuages gris entrevus le matin se sont vite dissipés pour laisser place à un temps clément. En tout cas, idéal pour les 450 coureurs.

L’impression de n’avoir jamais vu autant de coureurs sur la
ligne de départ bénédictine… Le parcours ? Identique à celui des dernières années avec des chemins (mal) goudronnés, gravillonnés, rapiécés… Mais on a l’habitude. Faut juste faire attention à ne pas glisser sur des secteurs argileux. Le circuit se déploie entre champs labourés et lopins de colza. Marron d’un côté, jaune de l’autre. Avec un final particulièrement sympa : l’allée de terre battue devant la chapelle et la dernière ligne droite en centre-bourg où il faut tout lâcher. Avec en fond sonore, la voix de Dédé et toujours pas mal de monde sur les bas-côtés pour vous encourager.

Ph. D.