Dimanche 3 juillet 2022

A peine trois jours après la Servan Ten, repartir sur une course n’est pas chose évidente. Mais quand il s’agit de se dépenser pour une bonne cause et de participer à une épreuve solidaire, les jambes, encore un peu lourdes, doivent répondre. Même en arrivant sur le ligne de départ (et en inversant ses dossards) un tout petit quart d’heure avant le coup d’envoi donné par Dédé Delacroix qui officiait au micro. Tant qu’on suit le Guyoult, un petit cours d’eau de la région doloise, pas de problème. C’est plat. Même si par instant, en pleine nature et dans un chemin creux et étroit, il faut gravir quelques bosses.

Alors que le soleil commence à taper, c‘est pas désagréable de courir dans le vert et à couvert. On vire, on tourne beaucoup dans cette course qui reste bon enfant et où on peut faire la causette avec ses voisins de course venus pour la plupart répondre à l’appel de Jérôme Pitois. Mais, on bat moins de la goule quand ça commence à se corser en arpentant les marches qui mènent à la gare de Dol qu’on traverse de part en part en empruntant le tunnel sous les voies. Comme un petit air de trail urbain ! Mais ce n’est rien avant d’avoir joué les alpinistes sur le terrain de moto-cross tout proche. Drôle de surprise quand il faut à l’aide d’une corde de montagne se hisser à la force des bras au sommet d’une terrible bosse ! Ca grimpe fort et ça descend rude.

Après les montagnes malouines de vendredi soir, les pics dolois de dimanche matin ! On est bien content après de retrouver du plat pour terminer une course là où elle a commencé : le chemin vert qui borde le cours d’eau et où déambulent les marcheurs dont Christine qui vous lance un mot d’encouragement dans le dernier kilo. Pour déboucher sur le copieux ravitaillement servi sous la halle du Super U de Dol. Avec en prime, savourer bière et galette-saucisse, la coupe de M7 sous le bras !

Ph. D