LE CRACHIN POUR RAVITAILLEMENT

Retour sur le même circuit que l’an dernier pour ce faux 10 km  pourtant annoncé comme tel (il ne mesure en fait que 9,9). Une petite pluie accompagnait les coureurs au départ de ce rendez vous dominical. Pour assez rapidement s’estomper avant de reprendre un peu de vigueur dans les trois derniers km de  course. Il a en fait servi de « ravitaillement » car les  organisateurs avaient annoncé qu’il n’y aurait pas de point  d’eau à mi-course.

Pas de problème sur un 10 bornes. Ca fait moins de tintouin et les organisateurs ont besoin de faire appel à moins de  bénévoles (une « denrée » qui risque de devenir de plus en  plus rare). Ca pourrait se généraliser sur les courses à venir  (sauf celles disputées par temps chaud). A condition que le  ravitaillement à l’arrivée soit à la hauteur. Ce qui était le cas à  Chantepie.

Sur ce 10 bornes par cette matinée  pluvieuse, ce n’était pas un véritable handicap. Après un début  de course où on tourne-vire beaucoup, de grandes lignes  droites font ensuite leur apparition avec de petites descentes  pas détestables du tout. La terre battue succède à l’asphalte et  vice-versa. On retrouve au km 6, le long faux-plat où il faut  s’économiser (comme le recommandait un spectateur averti)  avant d’attaquer à la sortie du sous-bois les trois derniers kilos.  Malgré le nombre conséquent de participants, pas trop de  difficulté pour tracer sa route qui se termine par deux petites  grimpettes dans les derniers 400 m. La voix de Jean-Luc Bot  se fait alors entendre : il est temps de sprinter…

Philippe D.