QUAND CA VA PAS, CA VA PAS…

29 novembre 2021

Bon, quand on prend le départ d’une course et que l’on  ne se sent pas trop bien, on se dit déjà que ça être  galère… Et ça n’a pas tardé. Et ça se voit à quelques  signes : des 3,5 tonnes qui vous doublent, deux filles qui papotent tranquille et qui vous passent devant, des  cheveux blancs qui vous dépassent… Mauvais signes. 

Et ce qui arriva, arriva : pied à terre passés tout juste les trois kilos et l’envie de vomir… On ne va quand même  pas abandonner sur le dernier 10 de l’année et pour la  première fois de sa « carrière », non !…

Pendant ce  temps-là, interminable, il y a bien 200 coureurs qui  passent à côté de vous… Peu importe ! On poursuit  donc les trois kilos suivants en serrant les dents. Puis,  miracle, le faux plat d’avant le 6 kilo se passe plutôt  bien. Et les jambes reviennent comme elles étaient parties. Le corps se réchauffe au maigre soleil qui fait  oublier le vent frisquet. On le sait bien : trop tard pour  rattraper le temps perdu et Didier le Marre à qui j’ai  laissé sa liberté au 3ème kilo. Le second faux plat  d’avant le 8ème se passe sans trop de difficulté puis un  dernier coup de rein pour s’arracher dans la toute fin de  parcours montante et passer devant quelques  concurrents.

Je n’ai pas regardé le chrono une seule  seconde. Ouf, moins d’une heure ! 

Ph. D.