11 novembre 2019

Il fallait s’y attendre. Les pluies diluviennes tombées la semaine précédente avaient rendu le terrain boueux, glissant, périlleux quoi ! Je m’en suis vite aperçu avant le 2ème kilo quand une racine cachée sous le feuillage m’a fait piquer du nez sur un sol heureusement meuble !

Bilan : des genoux et des jambes écorchés. Les 13 kilos commençaient bien ! Ici, c’est comme pour le ski, une faute de quart et c’est la dégringolade. Il faut surveiller sans cesse le sol : les pierres et les racines apparentes sont autant de pièges. On glisse, on patine, on dérape… Bref, on n’avance pas… Les kilos paraissent plus longs que sur le macadam. En plus, c’est comme si on était sur un terrain de foot gorgé d’eau avec des chaussures moulées alors qu’il aurait fallu s’équiper de crampons. Heureusement, le temps s’était calmé et même un petit soleil bienvenu a accompagné les coureurs toute la course. Heureusement car à l’arrivée, ce sont des strombes d’eau qui se sont déversées sur Le Tronchet.

Le parcours longe le golf de Saint-Malo et s’enfonce dans la forêt du Mesnil qui comme celle de Liffré est loin d’être plane. Il y a quelques grimpettes qui font mal aux jambes. En plus, le sentier est plutôt étroit et il faut faire du slalom entre les arbres et les arbustes. Ca tourne tout le temps. Il y a des passages qui deviennent très gras surtout lorsqu’on attaque la seconde boucle. Bref, certains aiment, d’autres subissent un peu. On a hâte de retrouver la route. Vivement Chantepie et Cesson !

Ph. D.