LES MAINS SUR LES CUISSES
Vendredi 27 juin 2025
Temps lourd puis virant au chaud. Donc pas évident de courir par des températures déjà bien ancrées dans l’été. Le parcours de 12 bornes se compose de deux boucles de 6 kilos chacune quasiment identiques à quelques rares exceptions près. Parmi les passages les plus difficiles : la traversée de la plage des Bas-Sablons heureusement cette année raccourcie en raison du coefficient de marée. Mais le plus ardu reste les montées vers la Cité d’Alet où on fait connaissance avec un long défilé de marches (premiers embouteillages), l’ascension du parc des Corbières (tiens, encore des marches !) et plus encore le chemin des douaniers où on retrouve les bouchons. Un boyau pas très large, très tourmenté et parsemé de marches de hauteur inégale qui compliquent la progression… Bref un paysage au demeurent très plaisant mais qui demande une attention de tous les instants et surtout de tirer sur les bras.
Dans certaines montées, vous avez même besoin d’appuyer les paumes des mains sur les cuisses pour assurer la marche en avant ! Vu la largeur du boyau, on marche beaucoup car il est très difficile de doubler ceux qui vous devancent. En plus, il faut serrer à droite voire stopper sa course pour laisser passer les cadors des 6 kilos qui partent 10 minutes après vous sur le même itinéraire. Et qui ne mettent pas beaucoup de temps pour se mettre à votre hauteur. C’est le côté pas très agréable d’une course très exigeante et qui vous oblige bien souvent à mettre pied à terre. Est-ce que j’ai éprouvé du plaisir malgré un temps inférieur à la précédente édition ? Franchement non même si une fois retrouvé le macadam, on peut enfin remettre un peu de charbon dans la machine. Au final, j’ai comme l’impression d’en avoir terminé avec la Route du Run. Reste peut-être à essayer l’an prochain le 6 bornes…
Ph. D.