CHASSÉ-CROISÉ À BETTON
Dimanche 2 février 2025
19 degrés dans l’appart. 7 degrés dans le parking souterrain. Et… 0 degré en débarquant à Betton, 10 km plus loin ! Pire qu’à Saint-Greg, quinze jours plus tôt. Aux manches longues et aux gants, on va rajouter cette fois-ci le bonnet. Ce ne sera pas superflu. A la vue de l’arrivée de Samuel sur le 5, on se dit tout de suite que ça ne va pas être une partie de plaisir. Surtout dans le final. Qui n’était déjà pas de tout repos dans la version « canal ». Car cette année, impossible de galoper sur la terre battue le long du canal Ille-et-Rance. On va donc avaler du bitume. Ce sera moins romantique. Surtout quand ce macadam traverse les lotissements bettonnais.
Pas de quoi rêver même si les spectateurs assez nombreux, malgré le froid glacial, n’ont pas ménagé leurs encouragements. Mais le plus coriace, ce sont ces faux-plats à répétition. Bien sûr, on a droit à quelques petites descentes mais dans l’ensemble, ça reste assez costaud. Surtout la fin de course avec des deux derniers « roquets » et ce virage à 180° en bas de côte. La physionomie du parcours (en fait, un aller et retour à parcourir deux fois) fait qu’on n’est jamais seul. Des coureurs, on en voit devant soi, on en devine derrière soi et on en lorgne sur les côtés une bonne partie de la course, un plan B sur lequel se sont rabattus les organisateurs, faute d’accès sur la rive du canal.
Comme on dit à Saint-Grégoire, « à chacun sa victoire ». Elle sera double pour moi : ne pas se faire dépasser par les cadors avant d’avoir franchi le 5ème kilo et être arrivé avant l’heure de course. Ca, ça fait vraiment plaisir d’avoir su « bétonner » sa course pour retrouver un chrono un peu plus acceptable !
Ph. D.