UN BEAU TEMPS MAIS PAS UN BON TEMPS

Ceux qui courent la Passagère ne seront pas dépaysés. On retrouve avec cette course le final du parcours mais dans l’autre sens sur le secteur servannais (digue des Bas-Sablons, Cité d’Alet et parc des Corbières). Au total 10,3 km d’une épreuve qui reste exigeante sur ses deux boucles d’un peu plus de 5 km chacune. Une des raisons : la forte chaleur qui régnait sur Saint-Servan ce vendredi soir.

Le départ est sans souci. Au contraire, plutôt plaisant puisqu’on dévale la rue Clemenceau avant de reprendre la petite rue Dauphine et se retrouver sur la Digue direction la piscine du Naye. Un saut et on arpente la plage des Bas-Sablons vers le port de plaisance en courant sur un sable dur et par endroits
plus souple. Remontée de la cale face au bar le Cunningham pour ensuite longer le port des Sablons et
prendre les escaliers qui montent à la Cité d’Alet. Et là, ça commence à marcher. Après la Cité et Solidor, cap sur le parc des Corbières. A nouveau des marches en deux temps, un étroit passage avec pierres et racines apparentes (attention aux chevilles !) et une montée forcément plus éprouvante au second passage. Ce n’est pas terminé. Il faut redescendre pour attaquer la dernière difficulté : la grimpette courte mais nerveuse de la rue de la Fontaine et le long faux-plat de la rue JeanXXIII avant de dégringoler la rue Ville-Pépin et d’en terminer place Bouvet.

Au final, une belle corrida urbaine avec du macadam, du sable, de la terre battue, des marches à escalader… Une belle initiative de l’Entente Athlétique de Saint-Malo qui s’était fortement mobilisée
pour faire revivre cette épreuve qui n’avait laissé que de bons souvenirs. En plus — l’avantage de courir en centre-ville — pas mal de monde tout au long du parcours. Ca donne un coup de fouet car on en a quand même besoin par moments.

Ph. D.